"Café-croissants-environnement" sur le bien-être collectif
Pourquoi est-ce qu’Alterre s’intéresse au bien-être ? Déjà parce que l’épanouissement des êtres humains est l’une des cinq finalités du développement durable. Et puis parce que nous nous intéressons à ce qui fait la richesse de notre société, autre que la richesse économique et monétaire. Le PIB est sans cesse mis en avant. Mais le PIB ne dit pas tout de l’état de santé de notre société. L’état de santé de notre société se mesure aussi au niveau d’éducation de la population, à l’accès plus ou moins facile à l’éducation, à la présence et l’importance de la nature dans notre cadre de vie, à notre manière de prendre soin de notre santé, aux relations entre les habitants d’un quartier, d’une commune… bref, comme le fait remarquer l’économiste Daniel Cohen : notre bien-être et notre bonheur ne suivent pas la courbe de notre enrichissement matériel. Certes notre niveau de vie a doublé en trente ans mais, dans le même temps, notre consommation d’anti-dépresseurs a été multipliée par trois.
Dans ce contexte, les revendications en faveur de plus de bien-être prennent de l’importance que ce soit au niveau individuel, et par ricochet, au niveau collectif. Nous sommes de plus en plus conscients que la société d’hyper consommation ne peut répondre à notre aspiration au bonheur et au bien-être. Face à ce constat, nous recherchons des solutions pour lutter contre la solitude croissante des personnes, pour préserver nos cadres de vie, pour retrouver du sens. Cela passe par une réflexion qui peut avoir lieu à toutes les échelles de la société, et dans tous les secteurs comme une commune ou un établissement scolaire…
Pour parler de ce sujet, deux invités :
Isabelle Millot, directrice de l'IREPS, l’Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé
Lawrence Guillaume, guide nature, fondateur de Tussiliiq
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Date de modification : 21 novembre 2017